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Des individus prétendant travailler pour la Banque de Luxembourg contactent actuellement des personnes en utilisant abusivement le nom, le logo et l’adresse de la Banque dans le but de proposer des produits d’épargne et de placement frauduleux.

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La digitalisation des services bancaires et de placement introduit également de nouvelles notions : big data, robo advisors, bots, chatbots. Voici un éclairage sur ces nouveaux mots de la finance.

Par Isabelle de Laminne, Responsable du blog www.moneystore.be

Les FinTechs sont des petites entreprises (souvent des start-up) qui allient la finance et la technologie pour proposer des nouveaux services bancaires et financiers. C’est la technologie appliquée au domaine de la finance : Financial Technology. Les entreprises FinTechs se positionnent sur le marché des changes, en matière de sollicitations d’investissement en actions ou obligations, pour les emprunts, l’épargne, en vue d’améliorer l’organisation interne de certains services, pour créer des algorithmes spéciaux, des credit scoring, ou révolutionner les paiements, … Les plateformes FinTechs sont plus rapides, souvent moins chères et très bien adaptées aux plus petites entreprises auxquelles les banques ne font plus attention. Elles connaissent un développement important et beaucoup d’entre elles, surtout les anglo-saxonnes, atteignent une taille qui ne s’apparente plus du tout à des start-up. Certaines sont reprises par des grands groupes financiers. D’autres collaborent avec des acteurs du secteur pour mettre à leur disposition leur savoir-faire. Certaines FinTechs entrent cependant en concurrence avec les banques dans certains métiers de la finance où elles font preuve de davantage d’agilité.

Le terme « crowdfunding » commence à prendre sa place dans le vocabulaire financier. En français, crowdfunding signifie « financement participatif ». Il consiste à collecter des fonds auprès d’une communauté d’investisseurs (parfois de donateurs) pour financer des projets. Par ce biais, un grand nombre de personnes peuvent soutenir des projets soit en microfinance, soit elles peuvent financer des start-up ou encore développer des innovations ou des entreprises en phase de croissance.

Le crowdfunding permet de financer par des fonds propres des projets en faisant appel à une communauté d’investisseurs, le crowdlending permet de les financer par des prêts. Ces plateformes de crowdlending facilitent les sources de crédits en-dehors du circuit bancaire traditionnel en connectant les petites entreprises directement avec des investisseurs potentiels.

On parle aussi de peer-to-peer lending (prêts de pair à pair) lorsque les prêts se font de particuliers à particuliers. Par exemple, des investisseurs particuliers prêtent directement via une plateforme à des personnes privées ou à des indépendants qui empruntent, par exemple, pour acquérir des biens mobiliers, effectuer des travaux d’aménagements ou d’agrandissement.

Dans le domaine des nouvelles technologies, le blockchain est une technologie qui s’apparente à un grand livre comptable qui permet de sécuriser, stocker et transférer toutes sortes de données et de transactions (par exemple, sur des actions ou même sur des contrats d’assurance). Cette technologie est à la base de la monnaie virtuelle le Bitcoin. Le Bitcoin est une monnaie virtuelle, décentralisée, sans contrôle étatique, avec inscription des transactions dans un livre comptable virtuel consultable par tout le monde et dont la valeur est celle qu’on veut bien lui donner.

Les nouvelles technologies envahissent le monde de la finance et, avec elles, de nouveaux termes sont utilisés. Les robo-advisors, aussi appelés robots-conseils, se présentent comme une offre de gestion discrétionnaire en ligne basée sur des algorithmes. Ces algorithmes définissent la composition du portefeuille après l’établissement du profil de risque par l’investisseur. Simple, transparente et à faibles coûts, elle est accessible à partir de montants très faibles, ce qui rend ce service accessible pour les plus petits portefeuilles et pour une clientèle qui n’était traditionnellement pas desservie par la gestion discrétionnaire.

Qu’entend-on par big data ? Il s’agit des informations qui sont enregistrées dans des banques de données de grande taille. Il est possible d’analyser ces flux, de les traiter en les mettant dans des algorithmes. Toutes les grandes organisations, et plus particulièrement les banques, disposent de budgets pour enregistrer les données. Ces données constituent une source d’information massive, volumineuse qu’il faut être capable de travailler. Les enjeux du big data constituent un des défis majeurs de l’avenir de nos sociétés et du secteur bancaire.

Dans le domaine des nouvelles technologies, on entend aussi parler de bots et chatbots. Un « bot » est un logiciel, un mini robot, qui peut effectuer automatiquement une tâche déterminée ou donner des réponses automatisées : donner la météo, enregistrer une tâche dans un agenda,... Ce n’est pas un concept neuf mais, aujourd’hui, son univers d’utilisation s’étend avec des algorithmes plus poussés qui offrent une meilleure interaction avec les utilisateurs. Quand on place ces « bots » dans les messageries comme Facebook ou Skype, on parle de « chatbots », de robots conversationnels qui interagissent via une plateforme de messagerie. On connaît tous Siri sur les iPhone, il s’agit d’un chatbot. Ces nouveaux modes conversationnels entrent aussi dans le monde de la finance. Couplée au big data, cette technologie permet de cibler davantage les informations et messages qui sont générés par ces bots. Il sera désormais possible de commander des services via sa messagerie sans devoir passer par une autre application. Bien programmés, ces chatbots peuvent révolutionner la relation clients.

Et enfin, que signifie « Insurtechs » ? Dans le secteur de l’assurance, les Insurtechs sont l’équivalent des FinTechs dans le monde bancaire. Ces start-up ont pour vocation d’enclencher une disruption dans les services d’assurances en y intégrant des développements technologiques pour améliorer et simplifier l’offre en la rendant moins chère.

Isabelle de Laminne
Journaliste, auteure
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