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La plus forte contraction de l’économie mondiale depuis la grande dépression
Les statistiques concernant la croissance du PIB au deuxième trimestre confirment l’ampleur historique de l’effondrement de l’économie mondiale. Ainsi, le PIB aux États-Unis a reculé de 9,5 % sur un an et de 32,9 % en rythme annualisé par rapport au premier trimestre, ce qui constitue la plus forte chute depuis la grande dépression des années 30.
La baisse d’activité dans la zone euro a même été supérieure, le PIB de l’ensemble de la zone reculant de 12,1 % en rythme annuel. Le pays européen le plus fortement affecté par la pandémie est l’Espagne, dont le PIB a chuté de 18,5 % sur un an. En Allemagne, en Italie et en France, le recul de l’activité s’est établi à respectivement 10,1 %, 12,4 % et 13,8 %. Au Japon, le PIB du deuxième trimestre n’a pas encore été publié, le moindre rebond de l’indice des directeurs d’achats en mai et juin ne plaidant toutefois pas en faveur de statistiques plus résilientes. En Chine, le PIB a progressé de 3,2 % au deuxième trimestre, l’Empire du Milieu étant en avance par rapport au reste du monde après avoir enregistré le sommet de la crise au cours des trois premiers mois de l’année.
La situation de l’économie mondiale demeure très incertaine
« Même si la plupart des pays affichent des signes d’amélioration conjoncturelle plus ou moins marqués depuis le mois d’avril, la situation de l’économie mondiale demeure très incertaine, le développement d’une deuxième vague majeure d’infections constituant le risque le plus redouté actuellement », dit Guy Wagner, chief investment officer et administrateur-directeur de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments.
La Réserve fédérale américaine et la BCE laissent leur politique monétaire inchangée
Mise à part l’extension jusqu’à la fin d’année, au minimum, des facilités de crédits instaurées au mois de mars lors de l’éclatement de la pandémie, la Réserve fédérale américaine a laissé inchangée sa politique monétaire pour la deuxième fois consécutive. Son président Jerome Powell a précisé que la trajectoire future de l’économie dépendrait fortement de l’évolution du virus et que le maintien d’un soutien fiscal et monétaire important demeurait absolument indispensable. En Europe, la Banque centrale a laissé inchangée sa politique monétaire au vu des récents signes d’amélioration conjoncturelle « laissant espérer que le pire de la crise soit révolu », pense l’économiste luxembourgeois.
Les géants technologiques sont une fois de plus les grands gagnants sur les marchés boursiers
Après le rebond spectaculaire au deuxième trimestre, les marchés boursiers ont fait du surplace en juillet. « Au niveau sectoriel, la plupart des géants technologiques ont été une fois de plus les grands gagnants après avoir publié des résultats époustouflants pour le compte du deuxième trimestre. À l’opposé, les secteurs de l’énergie et de la finance ont encore passé un mois boursier difficile », conclut Guy Wagner.