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L’amélioration de la conjoncture mondiale se poursuit en ce début d’été en dépit de la réémergence de l’épidémie de coronavirus dans le sillage de la propagation du variant Delta, écrivent Guy Wagner et son équipe dans leur dernier rapport sur les marchés "Highlights".

Si toutefois des mesures de freinage épidémique ont été prises à certains endroits, les restrictions demeurent limitées et l’économie peut à ce stade poursuivre son redressement, aussi bien du côté des activités manufacturières que de services.Guy Wagner, chief investment officer et administrateur-directeur de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments

Une croissance économique dynamique aux Etats-Unis et en Europe

Aux Etats-Unis le PIB du 2ème trimestre s’est affiché en croissance de 6,5% en rythme annualisé par rapport au trimestre précédent. « Quoique légèrement en-dessous des attentes, cette première estimation confirme une forte dynamique de rebond sous l’effet cumulé d’une politique monétaire accommodante et d’une relance budgétaire massive », pense l’économiste luxembourgeois. En zone euro, sur la même période, le PIB s’est affiché en croissance de 2% en rythme annuel par rapport au trimestre précédent mais de 13,7% par rapport au même trimestre en 2020. 

Réserve fédérale : pas de relèvement des taux d’intérêt avant 2023

Le Comité monétaire de la Réserve fédérale a laissé inchangée sa politique monétaire lors de sa réunion du mois de juillet, son président Jerome Powell signalant notamment qu’il attendait de voir un marché du travail plus solide avant d’engager une révision de sa politique de rachats d’actifs. L’inflation demeure perçue comme un phénomène temporaire. Les discussions au sujet d’un relèvement futur des taux d’intérêt restent très largement prématurées, la majorité des membres n’imaginant pas intervenir avant 2023. En Europe, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne maintient ses éléments de politique monétaire accommodante mais communique sur une nouvelle stratégie qui fixe notamment 2% comme un objectif d’inflation symétrique et non plus comme un plafond. Guy Wagner : « Ceci devrait en conséquence maintenir les taux directeurs à des niveaux très bas pendant une période encore plus longue qu’escomptée. »

Baisse des rendements à échéance des obligations d’Etat

Malgré la détérioration des statistiques d’inflation, les rendements à échéance des obligations d’Etat américaines ont significativement baissé sans qu’une explication évidente ne s’impose. Dans la zone euro, les taux longs ont également été orientés à la baisse en Allemagne, en France, en Italie et en Espagne.

Des marchés boursiers au développement régional très varié

Les marchés boursiers ont démarré le second semestre sur une note globalement positive mais très variée au niveau régional. D’un point de vue général, l’indice MSCI All Country World Index Net Total Return a poursuit sur sa bonne lancée. Aux Etats-Unis, les trois indices majeurs continuent d’évoluer à des plus-hauts historiques. Les marchés émergents ont été surtout impactés par les déboires des bourses chinoises confrontées à un tour de vis par le gouvernement chinois sur la régulation de son secteur technologique. « Au niveau sectoriel, les performances relatives n’ont pas été linéaires avec un début de mois plutôt favorable aux secteurs défensifs tandis que les composantes cycliques ont rebondi par la suite. En définitive, les performances mensuelles sont assez proches », conclut Guy Wagner.

Guy Wagner, Chief Investment Officer

Licencié en Sciences Économiques de l'Université Libre de Bruxelles, Guy rejoint la Banque de Luxembourg en 1986, où il fut successivement responsable des départements Analyse Financière et Asset Management. Depuis 2005, il est Chief Investment Officer de BLI - Banque de Luxembourg Investments.

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