En dehors des horaires d'ouverture, si vous êtes ou pensez être victime de phishing ou d'une tentative de phishing (lié à vos cartes ou identité Luxtrust), contactez immédiatement le numéro suivant (+352) 49 10 10

 
Wallonie - Bruxelles
Chaussée de La Hulpe, 120 – 1000 Bruxelles
FLANDRE
Kortrijksesteenweg 218 – 9830 Sint-Martens-Latem
 
Lundi au vendredi
8h30 à 16h30

En dehors des horaires d'ouverture, si vous êtes ou pensez être victime de phishing ou d'une tentative de phishing (lié à vos cartes ou identité Luxtrust), contactez immédiatement le numéro suivant (+352) 49 10 10

Malgré les multiples vents contraires, la conjoncture mondiale continue à faire preuve d’une résilience remarquable, clôturant l’année 2022 sur une note positive, écrivent Guy Wagner et son équipe dans leur dernier rapport d’analyse sur les marchés financiers.

Aux Etats-Unis, la tenue robuste du marché de l’emploi, l’épargne excédentaire constituée durant la pandémie et la croissance soutenue des salaires maintiennent élevée la propension des ménages à dépenser, les activités de services continuant à bénéficier d’un effet de rattrapage. Guy Wagner, chief investment officer (CIO) de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments

« Grâce notamment à un effet prix, les revenus et bénéfices des entreprises demeurent également robustes, soutenant les dépenses d’investissement. Dans la zone euro, le verdict concernant la croissance au quatrième trimestre est moins clair. Néanmoins, la consommation domestique pourrait également s’y avérer suffisamment robuste pour compenser la modération des activités industrielles. »

Reprise probable de la conjoncturelle en Chine à partir du second trimestre au plus tard

En Chine, l’abandon de la politique du zéro Covid a déclenché une forte augmentation des infections au coronavirus, suscitant un net ralentissement de l’activité en fin d’année. « Néanmoins, la normalisation progressive de la situation sanitaire devrait assurer une reprise conjoncturelle à partir du second trimestre au plus tard », pense l’économiste luxembourgeois. Au Japon, l’affaiblissement de la demande externe pourrait ralentir la croissance des exportations, le principal moteur économique du pays.

Les principales banques centrales continuent à augmenter leurs taux directeurs

Conformément aux attentes, le Comité monétaire de la Réserve fédérale américaine a continué à resserrer sa politique monétaire en décembre. L’augmentation de la fourchette cible du taux des fonds fédéraux n’était pas de 75 points de base comme lors des quatre réunions précédentes, mais, comme préannoncé, de 50 points de base. Le taux des fonds fédéraux se situe désormais entre 4,25% et 4,50%. Pour 2023, le Comité monétaire prévoit un durcissement additionnel de 75 points de base par mouvements respectifs de 0,25%. En Europe, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale a également augmenté ses taux directeurs de 50 points de base, portant son taux de dépôt à 2% et son taux de refinancement à 2,5%. La présidente Christine Lagarde a affiché une tonalité particulièrement restrictive en suggérant la poursuite de mouvements haussiers par tranches de 0,5% et en annonçant le début du resserrement quantitatif à partir du mois de mars. Au Japon, la Banque centrale a ajusté dans le cadre de son contrôle de la courbe des taux d’intérêt la limite haute du taux à 10 ans de 0,25% à 0,50%. Selon le président Kuroda, ce mouvement ne constitue pas le début d’un cycle de resserrement, mais résulte de la nécessité à remédier au dysfonctionnement observé sur le marché des emprunts d’Etat.

Hausse des rendements à échéance sur les marchés obligataires

La poursuite du resserrement monétaire des banques centrales a entraîné une remontée des rendements à échéance sur les marchés obligataires. La remontée des rendements à échéance fut particulièrement prononcée en Europe en raison de la perspective de hausses additionnelles des taux directeurs par tranches de 50 points de base par la BCE. Ainsi, le taux de référence à 10 ans est a augmenté en Allemagne, en France, en Italie et en Espagne.

L’énergie fut le seul secteur avec une performance largement positive en 2022

En décembre, les marchés actions ont fortement faibli, amenant la plupart des indices boursiers à enregistrer des baisses significatives sur l’ensemble de l’année 2022. « Le recul des cours boursiers résulte du resserrement monétaire des banques centrales qui a suscité une réduction des multiples de valorisation affectant avant tout les valeurs dites de croissance dans pratiquement toutes les régions. » Ainsi, l’indice des actions mondiales MSCI All Country World Index Net Total Return exprimé en euros a reculé de 13,0% sur l’ensemble de l’année 2022. La baisse de l’indice en glissement annuel aurait été encore plus importante si elle n’avait pas été atténuée par la force du dollar contre la monnaie européenne. Au niveau régional, le S&P 500 aux Etats-Unis, le Stoxx 600 en Europe, le Topix au Japon et l’indice MSCI Emerging Markets ont tous réculé sur le mois. « Au niveau sectoriel, les services publics, la santé et la consommation de base ont le mieux résisté en décembre, tandis que les services de communication, la consommation discrétionnaire et la technologie ont le plus baissé. Sur l’ensemble de l’année 2022, l’énergie fut le seul secteur à afficher une performance largement positive alors que tous les autres secteurs ont enregistré une évolution négative », conclut Guy Wagner.

Guy Wagner, Chief Investment Officer

Licencié en Sciences Économiques de l'Université Libre de Bruxelles, Guy rejoint la Banque de Luxembourg en 1986, où il fut successivement responsable des départements Analyse Financière et Asset Management. Depuis 2005, il est Chief Investment Officer de BLI - Banque de Luxembourg Investments.

Suivez-moi sur Linkedin

Abonnez-vous à la newsletter mensuelle
Recevez mensuellement les analyses des marchés financiers et les actualités de la Banque.

Consultez notre dernière newsletter Consultez notre dernière newsletter